Pop made in France.

Ambroise Willaume, alias Sage, revient à Neuilly, la ville où il a passé une partie de sa scolarité à l’institution Saint-Dominique, pour donner un concert à l’occasion de la Fête de la Musique. Il interprétera, entre autres, les chansons de son nouvel album Paint Myself sorti le 1er juin.

ambroise willaume sage

Quel est votre parcours musical ?
Il est un peu hydride. J’ai eu différents apprentissages avec un côté plus autodidacte pour la guitare et l’écriture des chansons, mais j’ai aussi chanté dans des chœurs et fait de l’harmonie classique.

Vous avez fait partie du groupe Revolver.Pourquoi s’est-il séparé  ?

Nous avons voulu suivre chacun notre chemin en 2013. Nous avions des envies différentes. Je souhaitais continuer à développer mes chansons. Cela devenait plus difficile de le faire au sein d’un groupe. J’avais besoin d’autonomie.

Vous venez de sortir votre deuxième album solo Paint Myself. Comment le définiriez-vous ?
Cet album que je qualifierais comme de la pop néo-classique ressemble plus à ce que je suis aujourd’hui. C’est la première fois où je n’ai pas fait appel à un réalisateur extérieur. Je l’ai enregistré dans mon propre studio et je l’ai conçu seul en jouant tous les instruments. Je l’ai appelé Paint Myself. C’est une sorte d’autoportrait en musique où j’ai rajouté les couches de musique comme dans un tableau.

Vous écrivez et chantez en anglais. Vous sentez-vous plus à l’aise dans cette langue ?
Oui. Je peux mieux exprimer mes idées en anglais. Cette langue me permet aussi de mettre un peu distance. C’est comme un filtre. Et puis en termes de sonorité, je préfère l’anglais. C’est un choix personnel. Je suis moins attiré par la chanson française même si je trouve la nouvelle scène française intéressante. J’apprécie le travail de Clara Luciani, une chanteuse dont j’ai réalisé l’album et co-écrit des chansons.

Qu’évoque pour vous la Fête de la Musique ?
Ce sont de bons souvenirs d’adolescent où je passais la soirée à aller de concert en concert. Cette fête donne l’occasion à tous ceux qui font de la musique en amateur de pouvoir s’exprimer. C’est plutôt sympathique. En tant que professionnel, c’est pour moi la Fête de la Musique tous les jours (rires).

Vous êtes déjà venu à Neuilly il y a quelques années pour la Fête de la Musique avec le groupe Revolver. Quel souvenir en gardez-vous ?

C’était assez amusant de retrouver des gens du lycée Saint-Dominique et de voir des professeurs qui étaient venus m’écouter. Cela faisait longtemps que je ne les avais pas revus. Ils étaient surpris de me retrouver là.