Micro-trottoir. L’écologie pour vous ?

micro trottoir

Denise.

Comme tout le monde, je suis sensible à l’écologie, car notre façon de vivre ne peut plus continuer ainsi. Auparavant, on ne se posait pas la question, on vivait comme ça, mais ça s’est dégradé, petit à petit. Les sacs plastiques qu’on a créés, c’est une catastrophe ! Certaines régions, comme la Méditerranée, sont devenues des poubelles. Un retour à la nature est indispensable, mais très difficile, puisqu’il faut changer ses habitudes. J’essaye de faire des efforts, pour le tri par exemple, mais en appartement, ce n’est pas commode. Mes petits-enfants, eux, sont nés avec ça, donc ils font plus attention.

micro trottoir

Evelyne.

En tant que consommatrice, je fais mon possible pour être responsable. J’évite notamment d’acheter les poissons contenant des produits chimiques, comme le mercure. Malgré son coût élevé, je me suis tournée vers les produits bio. Pour les produits ménagers, j’utilise du vinaigre et du bicarbonate de soude, comme avant ! J’essaye d’agir à mon niveau, en sensibilisant mes petits-enfants. Mais il faudrait également prendre des mesures politiques fortes : limiter les bateaux qui dégazent, régler les problèmes d’essence et de produits chimiques, créer des lois pour avoir des produits moins chers et plus sains…

micro trottoir

Charles.

Neuilléen et Tourangeau, je vois chaque jour la campagne disparaître sous le béton. Forcément, l’écologie me préoccupe, aussi bien pour la préservation de notre environnement que pour la transmission. D’ailleurs, à la maison, nous pratiquons le recyclage en famille, et nous essayons de consommer local. Dans mon entreprise, également, nous avons adopté une politique du “zéro déchet”. L’écologie passe par des gestes de la vie quotidienne. Malheureusement, les discours actuels sont trop politisés : il faut quitter les grands débats sur les éoliennes et le nucléaire pour revenir au quotidien, à l’humain.

micro trottoir

Sylvie.

En 2017, ne pas parler d’écologie serait impensable. Les campagnes de publicité, le discours ambiant, la demande des enfants, qui sont sensibilisés à l’école… Tout cela nous pousse à faire de plus en plus attention. Pourtant, je me souviens d’une époque où voter vert, cela s’apparentait à être rebelle ! Aujourd’hui, nous sommes plus conscients des gestes à effectuer au quotidien : faire le tri, fermer le robinet, éteindre les lumières… Cependant, je ne pense pas qu’il faudrait prendre des mesures plus fortes. Une utopie écologique serait très belle, mais elle n’est pas forcément compatible avec  la réalité.