Histoire. L’éclairage public à Neuilly. (2ème partie)

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Au début des années 50, la société Saunier Duval Frisquet prend en charge l’installation de l’éclairage électrique, en commençant par les boulevards Bineau, Victor Hugo et Inkermann avec des candélabres à crosse. Les aménagements réalisés comprennent : les canalisations 3000 volts nécessaires à l’alimentation des nouveaux foyers ; la commande des filaments de luminaires et la signalisation des lampes brûlées ; la fourniture et la pose des transformateurs 3000/115 volts ; la fourniture et la pose des canalisations basses tensions reliant les transformateurs aux foyers ; la pose des candélabres fournies par la Ville ; la fourniture et la pose des lampes de type Philips et de tous les équipements nécessaires pour assurer l’éclairage des rues avec une lumière vivante et attractive. Les nouvelles canalisations centrales de 3000 volts sont raccordées aux conduites qui existent boulevards d’Argenson, d’Inkermann, du Château, boulevard Victor Hugo à l’angle de la rue de Chézy, et boulevard Bineau à l’angle du boulevard Bourdon. Les câbles sont enterrés dans une tranchée de 70 cm de profondeur et 50 cm de largeur, ils sont recouverts d’un grillage en fil de fer de 40 cm de large. Les lanternes sont en cuivre rouge et équipées de globes elliptiques émettant une lumière uniforme de qualité, notamment sur le boulevard Bourdon et le boulevard de la Seine. L’assemblage métallique par bielle et manivelle permet d’amener la lampe au foyer. Le miroir est en “verre pressé et recuit”, argenture Saint Gobain ou similaire avec cinq ans de garantie, protégé par une couche de cuivre “électrolytique et par vernis hydrofuge”. La coupe est en verre pressé satine. Les  lampes sont à double filament 500/200 w. Tous les candélabres de types Normandie ou Lorraine sont munis d’une porte à serrure suffisamment grande pour accéder aisément aux fusibles. L’étanchéité est une qualité indispensable permettant aux lanternes de durer longtemps en évitant la destruction des éléments intérieurs de l’appareil. Le choix du matériel et des supports utilisés varie en fonction des rues, celles-ci étant divisées en trois catégories : bordées d’arbre, sans arbres, et celles sans arbres mais avec immeubles de hauteur réduite. Pour les rues principales bordées d’arbres, la puissance adoptée est de 300w pour une largeur de 15 mètres à éclairer. Elle est de 200w pour les rues avec moins d’arbres comme la rue Perronet, ainsi que pour les voies sans arbres. L’espacement entre deux lampadaires varie entre 40 et 42 mètres. Il est fixé à 40 mètres pour les rues bordées d’arbres en raison de la largeur importante des trottoirs et de la distance moyenne de cinq mètres entre deux arbres qui nécessitent d’adopter un multiple de cinq. l’implantation des luminaires à proximité des carrefours, chacun d’eux recevant un foyer, parfois deux.

Infos ⟶ La Vitrine des Archives : du 1er mars au 30 avril 2017 dans le Vestibule d’Honneur, 2ème étage de l’Hôtel de Ville, de 9h à 17h30.

⟶ Pour tous renseignements : archivdoc@ville-neuillysurseine.fr