Sa vie professionnelle, ses engagements, ses convictions ainsi que sa vie personnelle (le combat qu’elle a mené avec son mari contre le maladie, ses sept enfants), Monique Pelletier les raconte dans un livre publié aux éditions PC « Souvenirs irrespectueux d’une femme libre ». Faisant partie de la première génération de femmes ayant accédé à des postes de pouvoir, elle livre un témoignage bouleversant, parfois piquant sur son parcours. « Je dédie ce livre à mes petites-filles, pour qu’elles prennent conscience des combats qui ont été menés pour la condition féminine », confie-t-elle. Dans son récit, on comprend la place accordée aux femmes à l’époque : « J’étais une pionnière parmi mes amies », poursuit-elle. La reconduction de la loi Veil en 1979, l’affaire Robert Boulin, l’échec des législatives, Monique Pelletier explique sans détours, ses engagements. En 1964, elle s’installe avec sa famille à Neuilly, rue Jacques Dulud. Un lieu stratégique, situé à côté du Bois de Boulogne, « pour que mes enfants respirent le bon air frais ». Et c’est encore à Neuilly où elle réside, qu’elle dédicacera son livre à la Résidence Club, le mardi 7 novembre à 17h. À 91 ans, Monique Pelletier vient d’être élevée au titre de Grand Croix de la Légion d’Honneur par le Président de la République Emmanuel Macron, lors d’une cérémonie qui s’est tenue le 24 octobre dernier.
Monique Pelletier. Femme de combats.
Secrétaire d’Etat à la Justice, ministre de la Condition féminine et de la Famille sous Valéry Giscard d’Estaing puis membre du Conseil Constitutionnel, la neuilléenne Monique Pelletier a eu plusieurs casquettes. Celle d’avocate d’abord, un métier qu’elle n’a quitté que très récemment. Elle fut également Conseillère municipale et adjointe au maire de Neuilly en charge des commerces et des marchés sous le mandat d’Achille Peretti.