Pourquoi avez-vous souhaité vous engager en faveur de la défense de l’environnement ?
La protection de la planète devient de plus en plus présente dans notre quotidien depuis quelques années. En tant qu’individu et citoyenne, je me disais qu’il fallait que j’intervienne mais je ne savais pas comment faire passer un message. J’ai donc décidé de monter un spectacle sur la relation de l’homme avec la nature. C’était ma manière d’agir et de participer à ma petite échelle à une action importante. Dans le programme de Solstice, j’ai voulu glisser une carte avec une liste d’éco-actions afin de sensibiliser les spectateurs. Car en faisant des petits gestes de la vie quotidienne, nous pouvons tous agir concrètement pour la planète.
Comment avez-vous sélectionné vos danseurs ?
Huit danseurs de ma compagnie font partie du spectacle. Et j’ai fait entrer six nouveaux danseurs. Ils ont passé des auditions. Je cherche toujours des artistes assez complets qui ont des techniques différentes. La plupart d’entre eux ont une base classique, mais beaucoup ont fait de la danse contemporaine et du hip-hop. J’aime l’éclectisme dans la formation de la compagnie. Je m’intéresse à la personnalité. Chaque danseur est unique. Mes interprètes ne sont pas seulement des danseurs. Ce sont des personnages sur la scène.
Le spectacle Solstice a-t-il évolué depuis sa création au Théâtre de Chaillot à Paris ?
Je n’ai pas opéré de grands changements. Et j’ai seulement fait quelques ajustements. Comme dans la peinture, j’ai peaufiné certains détails par petites touches pour avoir une vraie finition.