Quel constat dressez-vous concernant les incivilités à Neuilly ?
Neuilly étant une ville où l’insécurité délictuelle est plutôt maîtrisée, le niveau d’exigence de la population est par conséquent élevé concernant les incivilités et la préservation légitime de leur cadre de vie. Elles génèrent, la plupart du temps, une frustration et un sentiment d’abandon au regard des outils juridiques mis à la disposition des agents. En effet, une contravention n’est valable que si l’infraction est constatée. En l’absence, les habitants ne peuvent que prévenir les agents en stipulant la récurrence des faits.
Quels types d’incivilités remarque-t-on le plus souvent ?
Elles concernent de nombreux domaines comme le routier (trottinettes et cycles sur le trottoir, stationnement anarchique…), le voisinage (tapage nocturne et diurne), la voie publique (abandon des déchets, déjections canines…) ou encore les règles de savoir-vivre (dépassement dans les queues, dégradation des parties communes…). Nous observons à regret un abandon de l’intérêt collectif au profit d’un individualisme forcené.
Quelles conséquences produisent-elles ?
Le montant de la contravention varie en fonction du type d’infraction constatée. Par exemple, l’abandon de déchets sur la voie publique est passible d’une amende de 68 euros et la circulation d’un vélo sur le trottoir, d’une amende de 135 euros. Cette absence du respect des règles communautaires nourrit un sentiment d’insécurité et nous nous devons de rappeler que tous les citoyens disposent de droits mais aussi de devoirs.