Depuis la mi-décembre, la Haute autorité de santé (HAS) recommande que les garçons soient, tout comme les jeunes filles, vaccinés contre le papillomavirus (HPV ; Human Papillomavirus), une infection sexuellement transmissible qui est à l’origine notamment du cancer du col de l’utérus.
Efficace et indispensable.
A l’instar des jeunes filles, les garçons âgés de 11 à 14 ans vont donc pouvoir être vaccinés contre le papillomavirus. Le ministère de la Santé souhaite en effet que cette recommandation de l’HAS soit intégrée dans le calendrier des vaccinations de 2020 pour une mise en œuvre d’ici cet été. Pour rappel, le papillomavirus est un virus très courant se transmettant par contact sexuel, buccal ou cutané. Dans la majorité des cas, l’organisme développe une immunité qui élimine spontanément le HPV en deux ans maximum. Mais dans moins de 10% des cas, ce virus peut persister et entraîner des lésions qui sont susceptibles d’évoluer en cancer – col de l’utérus mais aussi vagin, vulve chez la femme, et anus et gorge chez la femme et l’homme. Pour rappel, plus de 1000 femmes meurent chaque année d’un cancer du col en France – et la plupart des cancers du col de l’utérus sont dus à l’HPV. Ce que l’on ne sait pas toujours c’est que 25% des cancers provoqués par le HPV surviennent chez les hommes : environ 1600 cancers masculins annuels sont dus au papillomavirus. Elargir la vaccination permettra donc de mieux protéger l’ensemble de la population.
Depuis la mi-décembre, la Haute autorité de santé (HAS) recommande que les garçons soient, tout comme les jeunes filles, vaccinés contre le papillomavirus (HPV ; Human Papillomavirus), une infection sexuellement transmissible qui est à l’origine notamment du cancer du col de l’utérus.
70%
des hommes et des femmes sont confrontés au moins une fois à un HPV au cours de leur vie.
Le cancer du col est le plus fréquent chez les femmes de moins de 40 ans. Au niveau mondial, le cancer du col de l’utérus est au second rang des cancers de la femme. En Australie, la vaccination a permis de faire baisser le nombre de personnes infectées par les HPV cancérigènes de 22,7% à 1,5% entre 2005 et 2015.