Le CHRDS toujours en plan blanc
Le Centre hospitalier Rives de Seine est toujours en plan blanc maximal – il doit pouvoir à tout moment prendre en charge un afflux massif de patients, notamment dans le cas d’une 2e vague de COVID. Depuis fin mai, les consultations habituelles ont toutefois repris dans les différents services. Les plus urgentes sont organisées sur place, les autres en téléconsultation, une nouveauté pour le centre hospitalier. Le CHRDS vit une période de transition inédite : « Nous n’avons pas eu le temps de souffler car nous sommes en pleine réorganisation des services. Nous aménageons de nouveaux circuits patients plus courts au sein de l’hôpital », explique Claire de Thezy, présidente de la CME du CHRDS. Pour info, le centre hospitalier a accueilli 318 patients COVID entre mars et avril, avec un pic autour du 1er avril. L’hôpital a dû se réorganiser entièrement et a mis en place une cellule de crise quotidienne : « Nous avons aussi mis en place dès le 21 mars une cellule d’information pour les familles de patients hospitalisés. On a ainsi traité 1820 appels téléphoniques concernant 346 patients », explique Pierre Gatel, vice-président de la CME. Au fil des semaines, le CHRDS a bénéficié d’un bel élan de solidarité, recevant chaque jour des dons alimentaires et de matériel venant de particuliers et d’entreprises. Un salarié s’occupait même à plein temps de les gérer et de les distribuer aux différents services. De petites attentions qui ont été énormément appréciées.
Témoignage d’Arpita Verma, dentiste à Neuilly
« Le cabinet a fermé le 17 mars mais pendant le confinement j’ai continué à travailler aux urgences dentaires d’un hôpital. Au cabinet, je suis très contente de retrouver mes patients, malgré les conditions de travail. On doit tout désinfecter entre chaque patient et aérer l’espace pendant 15 minutes. Une consultation dure au moins 45 minutes car l’installation dure plus longtemps qu’avant : le patient doit revêtir une surblouse et une paire de surchaussures. Pour ma part, je dois porter une surblouse, une charlotte, une visière, des surchaussures et un masque. La première semaine de reprise, j’ai eu des signes d’un manque d’oxygène car je n’enlevais jamais mon masque. Depuis, je l’ôte après chaque consultation ».