Un lieu de vie pour les enfants malades ou en difficulté sociale.
La Fondation Paul Parquet, aujourd’hui presque centenaire, prend en charge 105 enfants dont 85 internes et 20 externes. Elle est composée d’un secteur médical accueillant des enfants (de la naissance à 6 ans) présentant des pathologies chroniques nécessitant des soins spécifiques et d’un secteur social où des enfants (de la naissance à 4 ans) sont confiés à l’établissement par les services de l’Aide Sociale à l’Enfance.
Exigence et qualité sont les maitres mots de la Fondation dont l’objectif est d’offrir aux enfants accueillis le meilleur accompagnement tant sur le plan thérapeutique que sur le plan de l’encadrement. Chaque enfant est unique, a des besoins spécifiques. Et cela implique un suivi très individualisé de chacun. La Fondation Paul Parquet emploie 150 salariés (le personnel tourne 7 jours sur 7 et 24h sur 24) composés essentiellement d’auxiliaires de puériculture pour s’occuper au quotidien des enfants, mais aussi des infirmières, des pédiatres, des puéricultrices, des éducatrices de jeunes enfants, des kinésithérapeutes, des psychomotriciennes, des psychologues, des assistantes sociales et d’un pharmacien. L’établissement dispose d’une cuisine en interne pour la préparation de repas spécifiques, d’une biberonnerie et de sa propre lingerie. Les enfants vivent sous le même toit, mais sont répartis dans des sections distinctes, la section médicale et la section sociale. Les auxiliaires de puériculture sont responsables d’un groupe de 6 enfants. Chacune est référente d’un ou deux enfants du groupe. Tous les enfants peuvent cependant se retrouver pour des activités communes à l’occasion de fêtes, de spectacles et d’activités dans le jardin.
La Fondation Paul Parquet tient à privilégier les liens avec les parents et les associe au projet de l’accompagnement de leur enfant. « Les parents d’enfants malades ou handicapés peuvent venir quand ils veulent. En revanche, les visites des parents qui ont des problèmes sociaux sont gérées par le juge pour enfants. Il va donner l’orientation des visites. Comme il s’agit de cas très lourds, chaque temps de visite est accompagné par un professionnel. On ne laissera jamais un tout-petit seul car il pourrait y avoir danger », souligne Joëlle de Roux, la directrice de la Fondation Paul Parquet depuis près de 20 ans. Elle conclut : « Quelque soit la raison de leur séjour à la Fondation, les tout-petits n’ont pas leurs parents avec eux et ils sont particulièrement vulnérables. Notre rôle n’est pas de remplacer les parents, mais de palier à cette absence. Pour les enfants qui sont en situation abandonnique ou qui ont très peu de visites, nous faisons appel à des marraines de l’association La Chaîne de l’espoir. Elles viennent 2 à 3 fois par semaine leur rendre visite ».